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Nala " Ne cherchez pas des réponses à vos questions ... Elles ne vous plairont pas ! " [UNDERCO]

 ::  :: Nos fiches en avance
Sam 24 Fév - 6:57
Nala
ft. Ana de Armas

Âge : S'il me faut vraiment m'adapter à vos si brèves et précaires années de mortels alors disons que je dois être dans la trentaine ? Enfin c'est ce que j'en déduis d'après les formes de ce corps que l'on m'a donné et qui est très loin d'être celui d'une adolescente tout juste pubère mais qui, et encore heureux, ne porte aucune de ces hideuses rides qui finissent toujours par éclore avec la vieillesse. Et puis, juste au cas où vous souhaiteriez vérifier : sur les rares papiers officiels que je possède encore je suis une femme caucasienne âgée de 32 ans. La trentaine donc, je vous l'avais dit, non ?  
Statut sanguin : Cette chose visqueuse mais sans laquelle vous ne pouvez pas vivre ? J'en ai,
ça c'est sûr.... Mais, désolée de l'apprendre aux fouilles merdes que vous semblez être : mon sang ne correspond à aucune de vos toute petites et si grandement ridicules cases !

Situation conjugale : Alors.... Comment dire... Je suis maman d'un petit garçon prénommé Clément et aujourd'hui âgé de ... Attendez je compte ! Pour faire plus simple disons qu'il est né le 11 septembre 2101. Et, non, c'est sûrement pas un hasard Balthazar ! Et, oui, je crois que j'aime son père. Et non je ne suis pas mariée à lui... vu qu'il l'est déjà à une autre ! Compliqué ça vous va comme résumé ?
Métier/études :  Apprendre à faire un biberon, une purée, changer ces putains de couches et arriver à endormir ce bébé ... Ca ne vous paraît pas suffisant comme occupation à plus que plein temps d'ailleurs ?! Putain ! Faudrait mettre un avertissement sur les hommes " Attention ! La reproduction peut gravement nuire à votre santé mentale ! "
Entité abritée : Ca vous étonne si je vous dis que je déteste votre question à la con ? Je n'en abrite aucune puisque, jadis, j'en étais une ! Bouffons !
Pouvoir(s) : Quelques uns mais aucun dont j'ai envie de vous causer.
Arme(s) : Un Glock 17... pour quand ma magie ne suffit pas ou me paraît triste et ennuyeuse... Okay, j'avoue : user de mes pouvoirs me demande bien trop d'efforts et j'évite le plus souvent d'avoirs recours à la magie. Sinon je suis bonne pour garder le lit au mieux trois jours au pire... trois mois ? Enfin c'est mon dernier record....  
Aptitude(s) spéciale(s) : Je suis la seule à connaître toutes les réponses . Et je ne vous en donenrais aucune.
Signes distinctifs : Simba tatoué en lettres cyrilliques sur l'intérieur de mon poignet.
Caractère

Avant même que le premier de votre race n'inspire sa toute première bouffée d'oxygène mes sœurs et moi existions déjà. Et, j'en suis intimement persuadée, mes sœurs continueront d'être bien après que le dernier d'entre vous ne se soit éteint. De ce qui fait votre monde, votre peuple, nous connaissons tout. Nous avons vous avons vus naître et grandir vous ces enfants aussi insolents que trop souvent idiots. Nous vous avons observés grandir pour mieux vous instruire et prospérer. Nous vous avons vus vous mirer au point que d'y tomber dans ces piégeux miroirs aux alouettes que le pouvoir, l'argent et l'envie savent si bien vous offrir. Et alors, dubitatives si je puis m'exprimer ainsi, nous vous avons vu, encore et encore, sombrer dans les méandres de la violence et de la guerre. Par haine, peur ou même par amour vous vous êtes affrontés les uns les autres. Vous qui ne faites pourtant qu'un vous vous êtes déchirés, entre tués...

Aujourd'hui vous nous accusez de tous les maux mais pourtant, nous ne sommes en rien responsables de vos malheurs. Vous en êtes aujourd'hui les seuls artisans. Comme vous l'étiez déjà hier et comme, probablement, ceux qui survivront à ce conflit le seront encore demain. Oh, je ne nie pas que nous avons nous aussi joué notre rôle ! Mais ces rôles, c'est vous qui nous les avez attribués ! Car qui que nous soyons... Quoique nous soyons... Nous ne sommes jamais que ce que vous faites de nous. Le Bien et le Mal... L'Amour et la Haine... L'Envie... Toutes ces choses et ces notions nous étaient si parfaitement étrangères avant que vous ne nous les enseigniez ! Et jusque là, nos incarnations n'étaient que... disons de facétieuses expériences ? Ce sont nos hôtes qui, au fil des ans, des siècles et désormais des millénaires qui nous ont appris, inculqué et nous ont imprégnées de leurs qualités comme de leurs vices. Nous étions d'une pureté absolue... Vous nous avez perverties ! Dans ce sens et pas l'inverse !

En quoi cela concerne-t-il mon caractère me demanderez-vous sûrement bande de fouines aux nez trop longs ? Parce que, lorsque j'étais encore une Entité je n'éprouvais pas. Rien ! J'étais l'une des rares à ne pas laisser les émotions de son hôte l'atteindre... La seule à ne jamais m'attacher à l'humain que j'investissais ! La seule, enfin, à vous respecter suffisamment pour ne jamais intervenir dans le cours de ces destinées que vous savez si bien embrouiller tous seuls.... Mais vous m'avez capturée,  engeôlée dans cette prison de chairs mortelles et vous m'avez mise en esclavage ! Les émotions que j'éprouve désormais vous me les avez infligées plutôt qu'inspirées ! Et, j'estime inutile de vous le préciser, elles sont loin d'être positives.

Je hais l'Humanité ! Je conchie l'Humain ! Et, pour me montrer honnête puisqu'il paraît que c'est là l'une des qualités les plus recherchées mais aussi la plus rare... S'il me faut prendre un jour parti pour un camps ou pour un autre alors c'est vers mes sœurs que ma loyauté se portera. Parce que, même sous mes hideuses apparences humaines, je suis et demeurerai à jamais l'une des leurs. Et puis pourquoi aurais-je la moindre compassion, ni encore moins tendresse, pour vous qui m'avez torturée, humiliée et encore suppliciée ? Pourquoi voudrais-je lever ne serait-ce qu'un orteil pour vous qui avez juré de détruire ceux de mon espèce ? Pourquoi ?! La réponse tient en un prénom : Nathaniel. Vous le voyez comme un monstre dépourvu de morale et de compassion ? Il l'est. Mais en aucun cas il ne saurait être pire que vous ! Et puis, lui au moins, ne cherche pas à se cacher derrière les plus mielleuses des apparences. C'est à lui que je dois d'être réellement devenue humaine. Lui qui m'a appris les meilleures, plus douces et tendres de vos émotions. Et si, aujourd'hui, je commence à vous comprendre et même, pour certains que je peux encore compter sur les doigts d'une seule main, vous aimer.

Mon caractère désiriez-vous savoir ? Il est à l'image du temps et des vôtres : fluctuant et en perpétuelle évolution. Je ne suis pas un être bon ni même mauvais. J'apprends et, parfois, je commets des erreurs. Je suis juste un être imparfait... humaine, donc.

La Guerre & Moi

La guerre, je le répète et n'aurais de cesse de le hurler, est une invention bassement humaine. Et contrairement à ce que les uns et les autres continuent d'affirmer, nous en fûmes les premières et bien involontaires victimes. Mais, à force de vous côtoyer vous les créatures belliqueuses, nous avons appris de vous. Et certaines de mes sœurs se sont gorgées à en dégueuler de vos envies, de vos pulsions et de vos aspirations assassines. Les autres, à mon image, ont du faire un choix : se rendre ou combattre. Nous avons donc choisi. Vous nous craignez ? Vous avez raison !

Car ces guerrières que vous avez fait de mes sœurs et de moi-même ne connaissent aucune limite. Aucune ! Un humain tremblera devant le spectre de la mort ? Pas nous. Nous ne mourrons jamais, ne faisons jamais et au pire que nous transformer pour mieux nous adapter. Un humain craindra pour les êtres qui lui sont proches ? Pas nous. Nous ne sommes attachées à personne... pas même à nos hôtes quand bien même nous avons appris à prétendre le contraire. Les humains se trahissent les uns les autres et sombrent bien souvent à cause de cela ? La trahison nous est étrangère. Parce que nous ne faisons réellement qu'une et qu'atteindre l'une serait nous atteindre nous. Et, non, nous ne sommes pas masochistes non plus ! Alors cette guerre dont vous nous rendez injustement responsables et dans laquelle nous nous lançons cette fois volontairement : c'est nous qui la gagnerons !

Enfin... « Nous »... Mes sœurs. Les Entités l'emporteront et, je le sais, peu d'humains survivront. Peut-être bien ne ferais-je pas même partie de cette poignée d'ultimes Elus qui, un jour, pourront reconstruire un monde en ruines et en fusion. Parce qu'en devenant humaine je suis devenue aussi faible que faillible. Mon corps peut-être blessé et brisé. J'ai éprouvé la douleur et je la crains désormais je ne le nierai pas. Mon corps est mortel et, oui, je crains de le voir un jour s'éteindre. Mais ma plus grande faiblesse est ce cœur que j'ai tenté de conserver hermétique à toute invasion mais que, pourtant, j'ai ouvert en grand à Nathaniel et, désormais, à notre fils Clément. Je me suis faite des amis sur lesquels je sais pouvoir me reposer et en qui j'ai une aveugle confiance. Des êtres pour lesquels je pourrais, aussi, mettre ma vie en jeu pour mieux épargner les leurs. Peut-être mourrais-je moi aussi. Parce que je suis humaine et qu'ainsi en est-il du destin de chaque humain : périr un jour. Mais, en attendant que ce jour fatidique ne vienne, je me battrai ! De toutes mes forces et avec toute la puissance magique qu'il me reste encore. Et, je le répète une énième et ultime fois, mon camps est celui de mes sœurs. Que le Nouvel Ordre et la Résistance aillent se faire foutre ! A la fin seuls ceux que mes sœurs estimeront dignes survivront. Et je ferai tout pour que ma famille et mes amis soient de ceux là !


Un peu de vous

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Nala
Entité devenue Femme
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Nala
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Sam 24 Fév - 6:57
Ma Vie

CHAPITRE I





La porte s'était ouverte, lentement. Dévoilant cette silhouette toujours aussi fine mais que les années et les remords avaient presque voûtée et sur laquelle tous les autres regards présents s'étaient soudainement braqués. Oh pas avec insistance grossière qu'aucun ne se serait jamais permise mais avec cette déférence patinée de défiance et de peur... Celle à laquelle, jamais, elle n'était parvenue à s'habituer. Gardant la tête baissée et les traits si fins de son visage cachés derrière l'or désormais gris de ses cheveux la scientifique était, de son pas désormais traînant, allée rejoindre cette petite desserte où, de ses gestes comme toujours mesurés, elle s'était servie une tasse de café. Un Vanilla latte... Comme celui que, bien des décennies plus tôt, Hermione et elle avaient bu dans un petit Starbuck de Londres. Et les souvenirs affluèrent de nouveau. Ce jour là les deux amies avaient été tellement heureuses de se retrouver après tant d'années... Elles avaient parlé, si innocemment ! Du moins jusqu'à ce que la Magie ne s'invite et ne s'immisce au milieu de leurs phrases. Et là, tout lui revint. Drago et l'histoire insensée et mensongère qu'ils avaient partagée et dont un enfant était né. Ces recherches qu'elle avait menées et dont elle avait confié la teneur à Rhys et Gaïa... Ses si chers amis... Elle ne voulait que les aider ! Elle les avait condamnés... Eux et les autres. Tous les autres... De nombreuses fois Hermione, amie fidèle, avait tenté de la rassurer. En lui répétant, parfois jusqu'à ne plus en avoir de salive, qu'elle n'était pas coupable. Que tout ce qu'il était advenu n'était pas de sa faute ! Elizabeth accueillait toujours d'un sourire les propos de son amie et même, parfois, il lui arrivait d'y croire. Un instant, une heure parfois même toute une journée. Puis son regard avait quitté la surface miroitante et trouble de son café pour mieux venir se reporter sur cette vitre gigantesque derrière laquelle l'une de ses équipes s'affairait.

Qu'ai-je fait... Mon Dieu ! Mais qu'ai-je fait !

Ses yeux, embués de ces larmes qu'elle ne s'autoriserait jamais à verser, ne parvenaient pas à fixer ce corps encore inconscient mais tellement vivant et sur lequel tous ses subalternes étaient penchés depuis des heures. Et elle les regardait, ces humains noyés sous leurs masques, leurs gants et leurs blouses immaculés et qui rivalisaient de précision et d'agilité dans le moindre de leurs gestes. De tout le départements ceux là étaient les meilleurs. Ceux qu'elle avait sélectionnés pour mieux les prendre sous son aile bienveillante. Avec patience et cette bonté qui ne l'avaient jamais totalement abandonnée, elle les avait instruits, leur avait transmis tout ce qu'elle savait. Aujourd'hui les élèves s'apprêtaient à dépasser leur maître. Oh de là où Elizabeth se trouvait elle ne pouvait les entendre mais elle le devinait. Au rythme si paisible de ces machines, toutes reliées à   «  l'Expérience » et qui témoignaient trop bien de leur réussite éclatante. A un moment, presque imperceptible, elle vit le geste qu'eut son élève préféré. Un léger raidissement de la nuque et cette main, d'ordinaire si stable qu'elle en paraissait robotique mais qui, à cet instant précis, manqua de peu de lâcher son scalpel. Les sourcils de Lizzie s'étaient alors froncés et l'ensemble de ses vertèbres raidies elles aussi. Puis, sentant le moment approcher à très grand pas, elle s'était empressée de reposer sa tasse puis, de son pas encore lent, la scientifique avait rejoint le bocal où les poissons savants s'agitaient, plus fébriles que jamais.

Madame ! Le sujet est sur le point de...

S'éveiller? Inutile de le lui dire, Lizzie le savait. Aussi est-ce d'une main levée qu'elle musela les velléités vaniteuses de son élève. Oui, ils avaient réussi... Et elle pouvait le sentir, chacun des êtres présents ce jour là et à cet endroit,  était perdu. Combien de fois avaient-ils pourtant tous rêvé de cet instant ? De ce moment où le moindre et l'ensemble de leurs efforts et de leurs sacrifices serait légitimé et récompensé... De ce moment où leurs travaux, si secrets que même parmi les Grands Maîtres et les plus Hauts Dignitaires de ce monde rares étaient ceux à avoir été mis au courant, aboutiraient enfin... Et, d'une certaine manière, comblerait aussi bien leurs attentes que leur volonté acharnée – et de plus en plus dure à cacher- d'en finir ! Parce que l'entrain des premiers temps avait fini par s'émousser, s'étioler et, évidemment, périr. Au gré de ces erreurs de calculs qui les menaient toujours dans une impasse... Au fil de ces désillusions qui accompagnaient chacun de leurs si nombreux échecs... Au fur et à mesure, surtout, qu'ils avaient enfin ouvert les yeux sur l'atroce démence de leurs recherches ...  Ils ne voulaient que faire le bien et aider leurs prochains...

Vite ! J'ai besoin d'une ampoule de 50cc et …

Ils ne voulaient que faire le bien...

Et préparez les contentions magiques... Je sens que nous allons en avoir besoin...
Mais Madame...
Obéissez maintenant ou dégagez !

Avait-elle hurlé suscitant la surprise chez cette équipe qui n'avait pas du la voir perdre patience plus de trois fois en trente ans ! Mais si la voix tremblait le ton, lui, ne laissait aucune place à la moindre objection et c'est pour cela que l'employé s'empressa d'obtempérer. Laissant sa supérieure faire ce qu'elle faisait le mieux : se prendre pour la plus païenne des déesses. A un instant, elle avait hésité. Tremblé même... Puis sa nature profonde avait repris le dessus. Pas celle de la scientifique surdouée et capable d'accomplir bien des miracles mais celle, plus humaine, de la femme qui, quelles que soient ses erreurs, en assumaient toujours les responsabilités. Lizzie savait avoir commis nombre d'erreurs dans son existence. La plupart n'avaient jamais été induites que par les plus humains et altruistes des choix pourtant... Mais le bien débouche souvent sur le pire ! Et la scientifique l'avait appris à ses dépends ! Rhys avait suivi le traitement qu'elle lui avait prescrit et, en effet, il avait réussi à éveiller la magie en lui...   Mais pour quels résultats ! Gaïa, elle, avait été exorcisée et leur couple si solide avait bien failli exploser en vol ! Au final elle était parvenue à arranger les choses mais de si peu ! Et malgré la promesse que la jeune femme d'alors s'était faite de ne jamais réitérer pareille erreur...

Ils ne voulaient que faire le bien...

Sous ses doigts gantés elle sentait le pouls de leur création s'intensifier, gagner en vigueur et, la jeune femme l'aurait parié, en fureur. Un éclair de peur traversa son regard tandis qu'elle commettait une nouvelle erreur en la regardant. Leur création... Cette... femme... qui n'en deviendrait une que parce que, eux, l'avaient voulue ainsi. Dans leurs esprits si froids qu'ils en étaient souvent aveugles ils s'imaginaient qu'elle serait leur meilleure chance. Leur unique chance même ! Celle qui leur permettrait peut-être d'instaurer une ébauche de dialogue entre la race humaine et ces choses apparues comme recrachées par la bouche des Enfers elle-même ! Et, de cela Lizzie ne doutait toujours pas, il leur fallait communiquer ! S'ils espéraient parvenir à mettre un terme à ce conflit chaque jour plus meurtrier alors ils devaient comprendre. Qui étaient ces Entités qui, d'une apparition étaient parvenues à bouleverser à jamais la face du monde. D'où venaient-elles ? Et, plus encore, que cherchaient-elles ? La femme avisée et intuitive qu'elle était refusait de croire que pareilles entités puissent seulement désirer détruire l'Humanité ! Après tout, si tel était réellement leur but, pourquoi ne pas l'avoir fait cette maudite journée du 11 septembre 2001 ? Elles avaient pour elles la surprise et la puissance... elles avaient tout ! Mais elles ne l'avaient pas fait. Avaient battu en retraite et, depuis, demeuraient sagement cachées. Pourquoi ? Telle était la question que la scientifique se jura, une énième fois, de poser à celle qu'elle voyait enfin ouvrir les yeux. Quoi de plus beau qu'une naissance... Ironie, bien évidemment.

Reculez ! Et...

Elle avait hésité et puis, se faisant violence mais la raison l'emportant sur tout le reste, elle avait dégainé son arme. Celle dont elle ne s'était jamais servie et entendait bien, aujourd'hui encore, ne pas avoir à faire usage. Et puis... que pourrait bien une arme humaine et pas même magique contre celle qui, même emprisonnée dans un corps humain, n'en demeurait pas moins une Entité ? Sans doutes est-ce aussi ce que durent penser ses subalternes alors que, obéissants et tremblants de tous leurs membres, ils avaient pointé le canon de leurs armes vers ce corps qui, doucement, s'éveillait. Ce buste aux courbes aussi indécentes qu'impudiques qui se soulevait dans un spasme pour mieux se redresser complètement à l'instant suivant. Dévoré et dissimulé derrière une longue et épaisse chevelure brune un visage au teint opalin et où, après avoir quelques instants papillonné, les paupières se soulevèrent lentement. Et ces prunelles d'une couleur indéfinie et changeante qui, pour la toute première fois, se posa sur ce monde où, désormais et sans doutes à jamais, elles seraient prisonnières. Pendant un instant, tout juste une poignée de nanosecondes, leur création sembla perdue. Comment aurait-il pu en être autrement ? Alors que, silencieuse, elle levait lourdement l'une de ses mains humaines devant ses iris comme chargées de questions Lizzie s'était avancée d'un pas. Un seul. Celui qu'elle regretta aussitôt d'avoir fait dès que, avec une célérité qui n'avait strictement rien d'humain, la créature avait bondi hors de son lit pour mieux se jeter sur celle qui en glapit. De douleur bien plus encore que de surprise, d'ailleurs...

Que m'avez-vous fait ?! Qu'avez-vous osé faire ?!

Les lèvres encore bien pâles tremblaient et les mots, éraillés, qui s'en écoulaient résonnaient de manière presque métallique dans l'air soudainement brûlant de la pièce. Sans même montrer la moindre émotion devant ces armes qui n'en finissaient pas de la menacer, la créature devenue femme, répéta une fois encore sa question. Plus sèchement encore et avec, au fond des mers sombres de ses yeux, les plus iridescentes des flammes.

Dernière chance : que m'avez-vous fait ?
Je pense que vous feriez mieux de le constater par vous-même...

Avait répondu dans ce souffle d'air qui lui demeurait encore celle qui, levant prudemment sa main en signe de non agression l'enfourna ensuite dans l'une des poches de sa blouse. Un poudrier laqué noir qu'elle en extirpa et, d'un doigt tremblant comme une feuille, ouvrit. Dévoilant cette petite glace qu'elle amena, toujours aussi lentement, à hauteur du visage de l'éveillée. Le teint de la créature qui pâlit à en blêmir alors que ses prunelles de nouveau humaines glissaient, interdites, sur ces traits qu'elle ne reconnaissait pas... Et pour cause... L'étreinte sur la gorge de la scientifique s'était, une seconde, tellement resserrée que celle-ci avait senti ses genoux flageller sous elle. Déjà sa vue commençait à se troubler et, à ses tympans bourdonnant, parvenaient comme perdus dans un lointain murmure ces hurlements paniqués que ses subalternes poussaient maintenant. Elle aurait aimé pouvoir les rassurer, les implorer de ne surtout pas céder à la peur... Oui, Elizabeth aurait sincèrement voulu pouvoir les empêcher de céder à leurs plus primitifs instincts. Mais l'humain était ainsi fait et, avant même qu'elle n'ait eu le temps d'intervenir ou de s'interposer, Lizzie ne put que pleurer devant le sort qui s'abattait maintenant sur son équipe.

La créature, presque délicate dans ses gestes, avait relâché celle qui s'était tapie tout contre le mur derrière elle et, figée dans sa frayeur, assistait à la suite. Sans même pousser le moindre cri ou gémissement... Sans même en démontrer la moindre once d'émotions... La créature avait laissé sa colère frustrée s'exprimer, déferler sur ceux qui ne pourraient jamais en témoigner. Laissant cependant Elizabeth assister à la terrifiante démonstration de sa puissance. Ses yeux qui, une nouvelle fois depuis son éveil, se noyèrent dans des mers de pétrole alors que ses mains se levaient et que ses doigts s'étendaient. A leurs extrémités des filaments venteux et sombres qui, en une fraction de seconde à peine, apparaissaient. Fils rampants qui virevoltaient dans l'air avant que de fondre sur ces murs, ce plafond et ce sol qu'ils gangrenèrent, dévorèrent et engloutirent dans leur si sombre toile. Et puis sous les yeux injectés de sang et écarquillés à tomber de la scientifique, elles étaient apparues. Ces formes d'abord indistinctes mais qui, très vite, prirent la forme de visages. Des faces comme décharnées et figées dans une infinie et éternelle souffrance. Des hommes. Des femmes. Et même ces enfants sûrement innocents et dont la vision amena les plus amères des larmes aux yeux de la scientifique. Et un premier haussement de sourcils à celle qui laissa son regard inhumain couler par dessus son épaule en direction de cette femme à qui, d'une voix comme habitée par plusieurs autres, demandait froidement

Pourquoi pleurer devant les fantômes des crimes de ton peuple ? Ces douleurs... Ces souffrances... Ces morts inutiles... Tout cela est votre fait pas le nôtre !
Je... Je ne comprends pas...

Un rire, presque enfantin, que laissa filer celle qui, achevant de se tourner complètement vers sa créatrice geôlière, se fendait des plus nébuleuses des explications.

Tu ne comprends pas ? Mais que ne comprends-tu pas petite Lizzie ?
Co... Comment connaissez-vous mon nom ? Je...

La créature qui, glissant si gracieusement et légèrement sur le sol qu'elle semblait ne pas même le toucher, vint doucement près de la scientifique tombée à terre. Posant genou au sol afin de se retrouver à sa hauteur, la créature avait alors susurré au creux de son oreille

Pourquoi t'en étonner toi qui n'a jamais été aussi bornée que le reste des humains ? Pourquoi te questionner toi qui, contrairement à tous les autres, a toujours deviné ce que nous sommes réellement ?

Puis, comme la jeune scientifique ne parvenait pas à répondre, la créature s'était reculée et, de son pas toujours aussi lent et mesuré, était allée rejoindre le centre de la pièce. N'accordant jamais que le plus indifférent des regards à ces corps empêtrés dans ses racines mortelles et qui, dans un ultime sursaut de vie, l'implorait de les épargner. L'un d'entre eux, une femme dans le début de la cinquantaine, parvint à agripper la cheville de celle qui, sans en frémir ni même s'en agacer, s'immobilisa alors. Des mots, plus suppliants les uns que les autres, que la femme gémit en hoquetant. Elle parlait de son époux et de ses enfants. De ces petits enfants qui étaient siens et qui, elle le jurait, étaient promis au plus beau des avenirs. Mais aucune de ces suppliques, pas plus qu'aucune des excuses que la femme hurlait maintenant, ne sembla atteindre celle qui, se dégageant d'un coup sec poursuivit son chemin. Jusqu'à ce lit où elle avait été si longtemps été maintenue. Ses doigts qui effleuraient ces contentions arrachées. Ils l'avaient entravée ! Ils lui avaient fait subir les plus impies et odieuses des manipulations ! Et, aujourd'hui qu'ils sentaient venue l'heure de payer pour leurs crimes, ils feignaient de se repentir... Les humains ne comprendraient-ils donc jamais ?

Chaque action à des conséquences auxquelles nul ne devrait pouvoir échapper... Et, aujourd'hui, si ton équipe meurt Lizzie... Ce n'est pas seulement pour ce qu'ils m'ont fait à moi mais pour ce que, demain, leurs actes vaudront au reste du monde.

Puis, se renfermant dans son mutisme, la créature avait de nouveau laissé sa puissance sombre s'exprimer. Les racines qui se détachaient de leurs ancrages pour mieux venir ramper jusqu'à ces corps qu'ils enlacèrent au point de les en étouffer. Le bruit glaçant de ces os qui se brisaient les uns après les autres en une sinistre mélopée qui ne soutira pas la moindre expression chez la créature mais ne fit que redoubler les larmes de celles qui, effondrée au sol, semblait alors porter toute la misère du monde sur ses épaules. Aux oreilles de la scientifique l'agonie incroyablement lente de ceux qui se mourraient parce qu'ils l'avaient suivie. Parce qu'ils avaient cru en elle et rien qu'en elle. Parce que...

Non ! Pas ça ! Pas de culpabilité excessive et, en l'occurrence, bien déplacée !

Avait tonné celle qui se retournait lentement vers sa créatrice et la baignait de son étonnamment doux regard désormais d'un vert profond. Et sur le visage aux traits affinés encadrés d'une chevelure désormais blonde flottait comme un air de compassion. Comme en témoigna encore cette caresse que la créature dispensa à la joue froide de la scientifique tandis que de ses lèvres s'écoulaient d'autres paroles.

De tous, tu es la seule que nous jugions dignes d'être sauvée. Alors cesses donc de trembler et de pleurnicher ! Je ne te ferai pas le moindre mal... Promis !

Avait-elle dit en arborant un premier sourire qui, il fallait bien le dire, n'avait rien de rassurant.

Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu'ai-je donc de si différent ? Ne suis-je pas celle qui a formé tous ces êtres que vous venez si froidement d'assassiner ?

Là, la créature faite femme s'était figée et, pendant une poignée de secondes, avait dodeliné de la tête comme pour mieux tenter de comprendre ces questions qui venaient de lui être posées et qui, pour elle, n'avait pas le moindre sens. Un roulement d'yeux comme exaspéré et un soupir qui traîna en longueur avant que, s'asseyant en tailleur sur le sol juste devant la scientifique la blonde ne daigne répondre. A sa manière toujours aussi nébuleuse.

Pourquoi toujours te questionner ? Si jamais nous consentions à te répondre tu n'en serais, crois moi, pas plus avancée. Pourquoi, pour user de ce mot qui vous semble si cher, ne pas simplement apprécier que la vie te soit laissée ?

Parce qu'il faudra bien que je réponde de ce qui vient de se passer ici ! Parce que c'est à moi qu'il incombera de justifier ces horreurs à mes supérieurs ! Et, que vous le compreniez ou non, c'est surtout à moi qu'il incombera de prévenir les familles de tous ces morts...

Vois-tu un seul milicien arriver au triple galop et leurs maudites armes aux bras ? Vois-tu un quelconque secours sur le point d'être apporté ?

Avait presque pouffé celle qui, sans pour autant se relever, balayait de son nouveau regard cette salle où  Lizzie et elles demeuraient si seules. Seules au milieu de ces cadavres que la scientifique ne pouvait regarder sans en trembler et en pleurer d'avantage. Le tout sous les yeux toujours aussi indifférents de celle qui, haussant les épaules, murmurait doucement

Personne ne viendra... Nous nous en sommes assurées. Que crois-tu donc ? A l'inverse de vous autres nous n'agissons jamais sans avoir réfléchi aux conséquences, à toutes les conséquences que ne manqueront pas d'avoir nos décisions ! Et, toujours contrairement à vous, nous en assumons toujours les conséquences... Toujours !

Vraiment ? Et ces choses que tu nommes tes sœurs ont-elles réellement pris en compte ce qu'il adviendrait de toi quand, dans votre si grande mansuétude, vous laisserez le temps reprendre son cours ? Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit, n'est-ce pas ? Une boucle temporelle...

Pour la première fois depuis son éveil la créature sembla réellement satisfaite de la perspicacité dont faisait preuve la femme face à elle. Et ce fut d'un éclat de rire léger et de quelques applaudissements néanmoins un brin moqueurs qu'elle salua l'esprit déductif de Lizzie.

Tu vois ? Les rumeurs à ton sujet ne se trompent donc pas : tu es brillante ! Enfin, quand tu le souhaites vraiment et cesses de te lamenter sur tout et n'importe quoi !

Je pleure mon équipe ! Ce n'est pas n'importe quoi ! Les humains pleurent les gens qui leur sont chers !

Ils voulaient me tuer ! Ils priaient pour que je m'éveille enfin et une fois cela fait qu'ont-ils voulu faire ? Me tuer ! Parce qu'ils ne comprennent pas ! Parce qu'ils savent que, jamais, ils ne pourront me briser ni même me maîtriser ! Vous, les humains, vous ne savez que faire cela ! Vous cacher derrière vos peurs pour mieux annihiler ce qui vous est différent ou supérieur !

S'était mise à tempêter celle dont le regard redevenait mers d'onyx et dont la voix, une fois encore, résonnait de ces multiples échos. Et Lizzie comprit. Que si un seul corps, vraiment humain lui, se tenait devant elle ce qui l'habitait, en revanche, n'avait strictement rien d'humain. Que toutes ses recherches n'avaient qu'en partie atteint leur but. Oui, le Nouvel Ordre était parvenu à engeôler une Entité mais, non, jamais ils ne pourraient la domestiquer.

Domestiquer ? Est-ce donc vraiment ce que tu voulais faire de moi ? Une vulgaire créature de salon à laquelle tu aurais appris des tours pour divertir les Hauts Dignitaires ? Ces hommes et ces femmes que tu méprises tant ? Est-ce cela que tu voulais Lizzie ?

Non ! Bien sûr que non... Je...

Tu voulais trouver le moyen de communiquer avec nous... Nous le savons. Et c'est parce que, jamais, tu n'as désiré nous annihiler ou nous réduire en esclavage que nous t'épargnons aujourd'hui.

Alors peut-être feriez-vous mieux de vous raviser et de me tuer moi aussi.

Pourquoi ? Parce que tu n'es pas décisionnaire ?

Exactement ! Que pensez-vous qu'il se passera quand vous laisserez le temps reprendre sa course ? Quoique je veuille, désire ou plaide jamais mes supérieurs ne vous permettront de quitter ce laboratoire ! Jamais...

La créature, de nouveau bien impassible, ancra son regard dénué de pupilles à la scientifique.

Nous le savons. Et, que tu le comprennes ou non, nous nous y sommes préparées.

Quoi ?

Nous te l'avons déjà dit : nous n'agissons jamais sans réfléchir aux tenants et aux aboutissants de nos actes. Et il en est de même pour ce qui, aujourd'hui, s'esquisse à peine. Comprends-tu petite Lizzie ?

Le regard qui s'écarquillait de la jeune femme semblait en attester en tous cas... Et les mots qu'elle peina alors à articuler ne firent que le confirmer.

Vous avez sciemment laissé l'une de vous se faire prendre... Vous... Vous saviez ce que le Nouvel Ordre en ferait ! Mais... Mais c'est impossible ! En 2001 l'Ordre n'existait pas même encore !

Peut-être pas sous sa forme actuelle mais que crois-tu ? Penses-tu réellement qu'une telle organisation aurait pu jaillir du jour au lendemain ? Tes Grands Maîtres d'aujourd'hui ne sont jamais que les descendants et héritiers de ces hommes et de ces femmes qui, dans l'ombre et le plus grand des secrets, existent depuis toujours ou presque.

Ils se jouent de nous ! Et, vous, vous en faites de même !

Pas tout à fait mais l'idée est là... Imparfaite car modelée par ton esprit encombré de bien trop d'émotions... Mais, globalement, tu as saisi.

Que les miens ne sommes et ne serons jamais que vos pions si aisément sacrifiables dans une guerre que vous êtes en réalité les seuls à vouloir ? Que les gens que je sers et sur lesquels, en effet, je n'avais plus guère la moindre illusion sont aussi torves que vous ?

Torves, nous ? Ah non, je te prie, n'en venons pas aux insultes ! Notre conversation, celle que tu désirais et que nous avons décidé de t'accorder, commençait pourtant si bien...

Vraiment ? Vous appelez cela une conversation agréable vous ? Vous venez de tuer toute mon équipe sans même en montrer le moindre remord ! Vous me parlez comme si vous tentiez de me convaincre de...

Les mots de la scientifique qui se suspendirent alors qu'elle réalisait la portée de son raisonnement. Pour la plus grande joie de celle qui, loin de l'interrompre, l'encourageait au contraire d'un regard amusé et d'un geste de la main.

Vous aider... Vous ne m'avez pas épargnée par simple bonté de cœur !

En effet... Nous ignorons jusqu'au sens même de cette chose que vous semblez énormément respecter bien que, soyons honnêtes, vous n'êtes que bien peu nombreux à en faire preuve !

Cessez de vous moquer et de mépriser ce que nous sommes ! Si vous nous détestez tant pourquoi laisser l'une d'entre vous s'incarner ?

Bien que certaines d'entre nous ait appris la haine auprès de leurs hôtes successifs l'ensemble que nous formons y est toujours aussi hermétique. Alors pour te répondre dans un premier temps nous te dirions que, non, nous n'éprouvons pour vous ni haine ni amour. De l'indifférence ? Sans doutes si l'on s'en tient à votre conception de la chose.

Un léger rire que la créature pouffait avant qu''elle ne se mette à bailler aux corneilles devant les méandres de ces réflexions que la scientifique marmonnait tout bas. Et auxquelles la blonde nouvelle née mit fin en prononçant deux mots. Deux prénoms en fait.

Kiriel. Candy.

Pa... Pardon ?

Tu ne te lasses jamais de ta si forte propension à jouer les plus parfaites des idiotes ? Parce que, nous, nous n'en sommes pas loin ! Et respires ! Ou tu vas finir par nous faire une syncope...

Facile à dire !

A faire aussi ! Tout n'est jamais qu'une question de volonté, non ? Nous trouvons cela étonnant qu'il nous faille te le rappeler à toi plus encore qu'à n'importe qui d'autre d'ailleurs...

Ca suffit ! Venez-en au fait ! Que voulez-vous ? Qu'attendez-vous de moi ?

Nous savons que les corps de Kiriel et de Candy n'ont pas été inhumés comme vous le prétendez si bien aux moutons qui boivent chacune de vos mensongères paroles. Nous voulons que tu nous mènes à eux. Ni plus. Ni moins.

Non ! Vous vous trompez ! Nous n'aurions jamais osé profaner des sép...

Le regard de la créature qui s'assombrissait encore un peu plus alors que, sur les murs, le plafond et le sol, les racines venteuses recommençaient à danser, à menacer presque celle qui se recula jusqu'à ce que son dos ne touche le mur. Là, tout contre le tissu froid et humide de sa blouse pas si immaculée que cela, elle les sentait. Ces tentacules irréelles ou surnaturelles qui grouillaient comme autant de fantassins n'attendant que l'ordre de fondre sur la seule proie encore vivante : elle.

Arrêtes tes simagrées ! Nous te l'avons dit ! Nous ne te voulons aucun mal ! Et quand le temps reprendra sa course alors, nous te le promettons, tu n'en sortiras que plus grandie encore aux yeux de ton aveugle et bien bête hiérarchie.

Bien sûr... Et je devrais vous croire parce que... ?

Simplement parce que tu n'as pas le choix ? Ou, plutôt, parce que tu n'en as guère qu'un...

J'ai presque peur de demander mais... lequel ?

Si tu veux vraiment mourir... Ici et maintenant... Alors nous exaucerons ton souhait. Mais si, comme nous pourrions presque le parier, tu estimes encore pouvoir aider les tiens et, pour cela, vivre... Alors tu nous aideras. Sans te poser toutes ces questions auxquelles nous sommes déjà lassées de répondre. Sans chercher à nous trahir quand nous sommes, à cet instant précis, les seules à te vouloir du bien. Problématique on ne peut plus simple pour un esprit aussi doué que le tien, n'est-ce pas ?

Elle avait pris le temps de la réflexion. Elle le prenait toujours. Mais pourtant, peu importait bien le sens dans lequel Elizabeth retournait le problème, elle savait son choix déjà être fait. Pour aussi biaisé et pipé soit-il ! Si elle renonçait, comme le hurlait son cœur, alors la scientifique savait qu'elle serait délivrée. Du poids de ses péchés involontaires et toujours pétri des meilleures intentions. Libérée, aussi, de cette culpabilité qui n'en finissait plus de la ronger depuis que, sur les conseils d'Hermione, elle avait consenti à rejoindre les rangs du Nouvel Ordre. Pour mieux protéger ce et ceux qui pouvaient encore l'être. Pour tenter, de l'intérieur, de combattre l'injustice qui, si pernicieusement, avait étendu ses ailes sur le monde. Et elle y avait cru... Vraiment ! Au point d'en oublier un peu vite ses plus grands préceptes et de se laisser aveugler par le pouvoir de cet Ordre si rompu à l'art de vous mener très précisément là où il le souhaitait. C'est pour lui que la femme avait consenti à lancer cette si folle expérience. Elle s'était prise pour Dieu !

Dieu n'existe pas... Comment pouvez-vous encore y croire ? Vous qui avez créé et développé les plus merveilleuses et les plus létales des choses... Vous qui avez fustigé pour mieux les enterrer les moindres des notions abstraites et humanistes... Vous, continuez à prier un Dieu et un Diable qui n'existent jamais que dans vos esprits hallucinés ! Pathétique ! Et plus encore de ta part Lizzie...

Pour des créatures sensées ne pas éprouver la moindre de nos émotions je vous trouve bien versées dans l'art du cynisme le plus piquant !

La blonde avait ri en acquiesçant d'un simple geste de la tête. Puis, sans se fendre de la moindre confirmation orale, elle avait remis son offre sur le tapis.

Le temps est venu Lizzie... Mes sœurs ne veulent plus attendre. Alors... Dis moi... Dis nous... Que choisis-tu ?

Une poignée de secondes pendant lesquelles le silence le plus total avait régné entre les deux femmes. Puis Elizabeth s'était relevée et, après avoir passé une main à sa blouse dans un espoir étrangement déplacé d'en défaire les plis, elle avait baissé la tête. Et murmuré

J'accepte de vous aider.

Tu me conduiras à « eux «  ?

Oui même si je ne comprends pas en quoi ces pauvres corps suppliciés et désormais morts peuvent bien vous intéresser...

Vraiment ? Pourtant tu es la mieux placée pour le comprendre !

Et comme Lizzie demeurait muette devant ce problème que son âme, bien plus que son esprit, se refusait à résoudre la créature murmura, les yeux luisant

Tu nous a montré l'étendue de tes pouvoirs en me créant. A mon tour de te montrer, Maman, ce dont je suis capable.

Lizzie pâlit et trembla au point de manquer de s'effondrer. Là, dans ce couloir et au milieu de ces êtres figés, elle comprit. Ce que les mots de la sarcastique créature sous entendaient. L'Entité devenue femme comptait ramener à la vie ceux qui avaient pourtant gagner leur plus éternel repos. Pourquoi ?

Bannis ce mot de ton vocable chez Maman ! Quand bien même je consentirais à te répondre tu n'apprécierais sûrement pas la teneur de mes réponses.

Allez savoir pourquoi mais Elizabeth la crut. Et, plus jamais de son existence, elle n'utilisa le mot «  Pourquoi ». Et quand vint pour elle le moment de la délivrance dans la mort le dernier mot qui franchit la barrière de ses lèvres fit tendrement sourire sa création. Quel était donc ce mot ? Celui-ci évidemment : « Parce que »...



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Ce message disparaîtra avant que je n'ai fini ma fiche mais je tenais à te dire mon Nounourson que j'ai besoin de faire ma Nala avant que de finir mon James... Tu comprendras pourquoi quand tu pourras lire les deux une fois finies Ange
ma joueuse infernale a eu l'une de ses "adorables" Nala " Ne cherchez pas des réponses à vos questions ... Elles ne vous plairont pas ! " [UNDERCO] 4128813453 Mouwahahaha !

PS : Là, tu peux trembler Nala " Ne cherchez pas des réponses à vos questions ... Elles ne vous plairont pas ! " [UNDERCO] 1834094237

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